Actions and Commitments

Call to Action # 1 : Child Welfare (1-5)

Université du Québec à Montréal École de travail social

June 5, 2024

La mission universitaire de l’École de travail social de l’UQAM est de former des intervenant·e·s qualifié·e·s à l’exercice du travail social, capables d’interagir en situation de complexité avec éthique et rigueur. Dans leur parcours académique les étudiant·e·s ont l’occasion de développer des connaissances et des habiletés professionnelles pour accompagner tant les individus, les familles, les groupes que les communautés dans la compréhension de leurs problèmes et leur recherche de solutions. Nos diplomé·e·s œuvrent dans les organisations des réseaux public, parapublic, privé et communautaire.

L’École de travail social assume une présence engagée à l’UQAM par l’enseignement, la recherche et ses liens avec le milieu. Ainsi elle apporte sa contribution aux débats sur les enjeux contemporains et participe à la construction d’une société plus égalitaire, démocratique et solidaire.

Les programmes de baccalauréat et de maîtrise de l’École de travail social de l’UQAM sont accrédités par l’Association canadienne de formation en travail social (ACFTS) et conduisent à une diplomation qui donne accès à l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ).

Engagement de l’École de travail social envers la Vérité et Réconciliation 

L’École de travail social ne mentionne aucun engagement envers la Vérité et Réconciliation

L’École de travail social explique qu’elle travaille à réviser son énoncé de mission, qu’elle compte mettre à jour.

CVR Appel à l’action # 1

Nous demandons au gouvernement fédéral, aux gouvernements provinciaux et territoriaux de même qu’aux gouvernements autochtones de s’engager à réduire le nombre d’enfants autochtones pris en charge en ayant recours aux moyens suivants : 

  1. le contrôle et l’évaluation des enquêtes sur la négligence; 
  2. l’affectation de ressources suffisantes pour permettre aux collectivités autochtones et aux organismes de protection de l’enfance de garder les familles autochtones ensemble, dans les cas où il est sécuritaire de le faire, et de garder les enfants dans des environnements adaptés à leur culture, quel que soit l’endroit où ils habitent; 
  3. la prise de mesures pour voir à ce que les travailleurs sociaux et les autres intervenants qui mènent des enquêtes liées à la protection de l’enfance soient bien renseignés et formés en ce qui touche l’histoire et les répercussions des pensionnats
  4. la prise de mesures pour voir à ce que les travailleurs sociaux et les autres intervenants qui mènent des enquêtes liées à la protection de l’enfance soient bien renseignés et formés au sujet de la possibilité que les familles et les collectivités autochtones représentent de meilleures solutions en vue de la guérison des familles;
  5. l’établissement d’une exigence selon laquelle tous les décideurs du milieu de la protection de l’enfance doivent tenir compte des répercussions de l’expérience des pensionnats sur les enfants et sur ceux qui leur fournissent des soins.

Cours obligatoire: Limité

Une seule mention est repérée dans un cours sur la diversité et l’immigration.

TRS1350 – Intervention sociale et relations interculturelles

Approfondissement de la compréhension des phénomènes sociaux actuels en lien avec la diversité au sens large (ethnique, culturelle, religieuse, linguistique, etc.) et spécifiquement avec la question de l’immigration dans la vie sociale locale montréalaise, québécoise et canadienne. Identification et analyse des problématiques qui y sont rattachées. Enjeux pour la société d’accueil, pour les immigrants et pour les professionnels du social (formation, information, adaptation des interventions, identité professionnelle, etc.). Connaissances spécifiques à l’intervention en contexte interculturel. Présentation et analyse de modèles d’intervention (individuelle, familiale, de groupe, action collective) avec les populations immigrantes, réfugiées et autochtones.

NB: À partir de septembre 2024, l’École de travail social indique qu’elle remplacera ce cours avec un cours obligatoire sur le racisme au Canada et au Québec, ainsi que sur des pratiques anti-racistes en travail social. Ce cours explorera les enjeux et inégalités vécues par les personnes autochtones, minorités ethniques, personnes racisées et groupes immigrants.

Cours optionnel:

TRS 320A Perspectives autochtones en travail social

L’objectif de ce cours est de développer une meilleure compréhension du  travail social selon des perspectives autochtones. À travers des exercices expérientiels, des  cercles de partage, des réflexions, des récits de vie, et autres méthodes d’enseignement,  l’étudiant(e) sera invité(e) à faire un examen critique des préjugés et des biais culturels qui concernent les réalités autochtones et à développer un savoir-être composé de pratiques  réflexives et décoloniales. Des thèmes tels que les impacts de la colonisation, les traumas  intergénérationnels, la résilience et la résistance, l’identité sociale et culturelle, les  principales lois et politiques sociales concernant les Autochtones, la gouvernance  autochtone et l’autodétermination des services sociaux y seront abordés. Enfin, l’étudiant(e)  sera amené(e) à contribuer à une meilleure sécurité culturelle en travail social ainsi qu’à développer des approches basées sur l’échange et le partage des connaissances avec les organismes et les communautés autochtones.  

Engagement envers l’Appel à l’action #1: 0 sur 3 = 0%

3Histoire et répercussions des pensionnats autochtones (théorie)
 Non, aucune mention directe
4Potentiel pour que les familles et les collectivités autochtones fournissent de meilleures solutions en vue de la guérison des familles (pratique)
 Non, aucune mention directe
5Tous les décideurs du milieu de la protection de l’enfance doivent tenir compte des répercussions de l’expérience des pensionnats sur les enfants et sur ceux qui leur fournissent des soins
 Non, aucune mention directe

Appui d’une Déclaration de complicité et d’engagement envers le changement du CASWE/ACFTS

Lors de l’assemblée générale qui a eu lieu le 27 mai 2017, le conseil d’administration de CASWE-ACFTS s’est engagé à faire en sorte que la formation en travail social au Canada contribue à transformer la réalité coloniale du Canada et a appuyé la « Déclaration de complicité et d’engagement envers le changement ». « C’est une étape importante dans l’engagement de la formation en travail social dans le processus de réconciliation et le soutien aux appels à l’action de la Commission de la vérité et de la réconciliation», affirme la présidente de CASWE-ACFTS, Mme Susan Cadell.
Des 12 actions énumérées dans la ‘‘Déclaration de complicité et d’engagement envers le changement’’, deux ci-bas visent les Écoles de Travail Social:
7Encourage les institutions membres à publier une reconnaissance de territoire traditionnel sur le site Web de leur établissement et à fournir un lien au Guide de reconnaissance du territoire traditionnel de l’ACPPU sur le site Web de CASWE-ACFTS afin d’aider les établissements d’enseignement dans cette tâche;
Aucune reconnaissance territoriale sur le site de l’École de travail social.L’École de travail social indique qu’elle publiera la reconnaissance territoriale en même temps que son énoncé de mission.
8Encourage et appuie les écoles canadiennes de formation en travail social à réviser leur énoncé de mission, leurs processus de gouvernance, leurs programmes et leurs méthodes pédagogiques de manière à contribuer à l’avancement des recommandations de la CVR et à l’autochtonisation globale de la formation en travail social;
 Travaux en cours; mise-à-jour à venir
NOTE: 
Ce contenu a été envoyé aux facultés respectives afin de valider et d’assurer l’exactitude de l’information recueillie au moment de la publication. Université du Québec à Montréal École de travail social a répondu à nos correspondances.

Rédacteur en chef: Douglas Sinclair, Éditeur, Indigenous Watchdog
Chercheur Principal: Julia Dubé